Opérations dans les segments de l’immobilier à Marrakech et au Maroc en 2018

Le secteur immobilier à Marrakech et au Maroc affiche pour le compte de l’année 2017, des chiffres qui sont assez inquiétants pour les nombreux acteurs du secteur, mais aussi pour les populations qui sont en attente de logements. En effet, avec les chiffres qui se présentent, il est fort probable que le déficit en logements que l’on observe dans le pays ne se résorbe pas aussi vite que l’on pourrait l’espérer.

En effet, entre 2016 et 2017, on observe une baisse de la mise en chantier des logements à hauteur de 28%. Cette baisse laisse présager d’une diminution des logements pour les deux années prochaines. Les baisses sont particulièrement notables, dans le secteur du logement social dont les baisses sont compensées par les chiffres de l’auto construction. On note aussi que les promoteurs immobiliers font de moins en moins de demandes d’autorisation pour la construction de nouveaux logements sociaux. Pour accéder à plus d’informations sur le site.

Opérations à faible valeur immobilière dans l’immobilier à Marrakech et au Maroc

En plus des logements sociaux, on note une baisse dans un autre segment de l’immobilier à Marrakech et dans les autres villes du Maroc. Il s’agit du segment des opérations à faible valeur immobilière totale, qui est constitué de logements ayant une valeur à l’achat de 140 000 dirhams. Au cours de l’année 2013, 4 252 logements de ce type ont été initiés, ce qui illustre une baisse de 12% par rapport à l’année 2012. Ces chiffres donnent l’impression que le segment a encore du mal à trouver un bon rythme de fonctionnement, surtout en ce qui concerne les promoteurs immobiliers privés, puisque 80% des opérations à faible valeur immobilière totale (VIT) ont été lancés par le groupe Al Omrane qui est public. Le ministère de l’Habitat a fait de nombreux efforts, entre autres signer des conventions de partenariats entre le secteur public et le secteur privé, élargir la cible des logements à faible VIT et bien d’autres actions. Malgré tous ces efforts, le ministère de l’Habitat n’arrive pas à donner envie aux opérateurs privés de se lancer dans ce segment de logement.

Où en est le marché de l’immobilier au Maroc

Dans le secteur immobilier à Marrakech et au Maroc, on retrouve aussi le segment des logements de moyen standing. Ce segment est l’un des trois qui contribuent à apporter du positif au bilan des mises en chantier sur l’étendue du territoire. Le haut standing et les villas contribuent aussi à positiver ce bilan. Ces  segments totalisent à eux trois la mise en chantier de 36 791 unités en 2013, contre 33 963 unités mises en chantier en 2012, soit une augmentation de 8% sur les deux années. Cette hausse est surtout causée par le moyen standing et moins par le haut standing.   Le secteur de l’immobilier au Maroc a pu connaître une croissance incomparable. Et ce, depuis l’entrée en vigueur de l’article 19 de la loi des finances de 1999. Cette dernière stipule l’exonération de tous les impôts, en faveur des promoteurs immobiliers, qu’ils soient publics ou privés.

Par joseph